Hier soir, j'ai vu mon quatrième opéra à vie. C'était la grande première de Madama Butterfly, un opéra de Puccini, à la Place-des-Arts. Contrairement au Barbier de Séville, qui était présenté par l'Opéra de Montréal l'an dernier, Madama Butterfly n'a rien de comique et ne finit pas bien, au contraire. C'est romantique, dramatique et poignant. Les airs de Puccini sont très beaux et j'ai personnellement adoré les costumes et le décor, qui nous transportaient directement à Nagasaki en 1904. Voyez par vous-mêmes:

Melody Moore (Cio-Cio-San) © Yves Renaud (2)

Photo: Yves Renaud

La mise en scène est signée François Racine. Je vous fais un petit résumé de l'histoire:

L'histoire se déroule au Japon, où Cio-Cio San AKA Butterfly (interprétée par Melody Moore), qui est geisha pour subsister, car elle n'est pas riche, tombe amoureuse de Pinkerton (Antoine Bélanger), un lieutenant de la marine américaine. Ils se marient, mais alors que d'un côté, Butterfly est complètement amoureuse de lui, Pinkerton ne prend pas ce mariage très au sérieux, car il parcourt le monde à la recherche de... divertissement. Cio-Cio San délaisse la religion de ses ancêtres pour prier le Dieu de son bien-aimé. Ainsi, elle est reniée par sa famille et, quand Pinkerton repart, elle est seule au monde avec Suzuki (Allyson McHardy), sa domestique et son fils qui nait 9 mois plus tard.

Allyson McHardy (Suzuki) Melody Moore (Cio-Cio-San) © Yves Renaud

Photo: Yves Renaud

Pendant 3 ans, Butterfly est sans nouvelle de son amoureux, mais elle lui demeure fidèle, refusant des demandes en mariage, persuadée qu'il reviendra pour elle. Or, quand elle finit par voir son bateau revenir, il est accompagné de sa nouvelle épouse. Butterfly consent à laisser son fils repartir avec eux, afin de lui assurer un meilleur avenir, et après lui avoir fait ses adieux, elle se tranche la gorge.

Melody Moore (Cio-Cio-San) © Yves Renaud (1)

Photo: Yves Renaud

C'est jusqu'au 28 septembre, les billets sont ici. Pour les curieux qui souhaitent s'initier à l'opéra, sachez qu'il y a des billets à partir de 20$. J'aime que l'Opéra de Montréal tente de rendre cet art plus accessible, car je ne connais pas beaucoup de jeunes de mon âge qui ont vu plusieurs opéras. Perso, j'adore comment l'émotion est transmise par la musique même si c'est dans une langue qu'on ne connait pas. À découvrir!

Antoine Bélanger (F.B. Pinkerton) Melody Moore (Cio-Cio-San) © Yves Renaud

Photo: Yves Renaud

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