Je ne peux pas compter le nombre de fois où j'entends des femmes me parler de ce qu'elles voudraient être, de ce qu'elles voudraient faire. Puis, souvent, trop souvent, vient le fameux «mais». Ce «mais» qui coupe au couteau les possibilités. Être une femme en 2015, c'est mélangeant si on en lit plusieurs articles disponibles sur Internet. On dirait qu'ils se contredisent tous sur comment une femme devrait réussir sa vie. Non? We can have it all. We cannot have it all. Qui a raison? C'est à chacune de décider. En vieillissant, je crois de moins en moins en cette réponse unique, ce modèle pour tous. Plus jeune, on ne comprend pas toujours pourquoi certaines personnes ne pensent pas comme nous ou ne veulent pas aspirer aux mêmes choses. On se questionne lors de longs débats où l'on ose à peine se remettre en question parce que la confrontation devient aussi un jeu.

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J'ai trouvé la technique qui fonctionne pour moi, mais je n'oserais jamais l'imposer à toutes ou penser que c'est la manière unique de faire. Pour moi, il faut devenir la femme que l'on admire. Souvent, j'ai entendu parler d'envie. Puis, j'ai réalisé que je n'envie pas les gens. Nous sommes dans un milieu en constants mouvements où de nouvelles têtes ne cessent d'arriver, l'envie n’a pas sa place, mais l'admiration oui. Pour moi, ça me pousse à vouloir atteindre sans cesse de nouveaux sommets. Dans l'univers de la communication et plus particulièrement du web, il faut savoir se réinventer sans cesse. L'admiration permet de voir ce qui se fait de créatif ailleurs et de l'adapter à son marché. Bien que le web ouvre de nombreuses portes vers l'international, je garde toujours un axe québécois à mes projets (en écrivant en français par exemple). Ainsi, je pratique le «sois cette femme que tu admires».  Si plus jeune on se sentait confronté par le succès autour de nous, voulant le combattre, on semble se recentrer sur soi avec l'âge. On continue de regarder à côté, mais différemment. On comprend mieux pourquoi on n'est pas d'accord avec certaines idées et pourquoi on en admire d'autres. _SG_3064-2 J'invite toutes les femmes à foncer et oser dépasser leurs limites qu'elles s'imposent souvent elles-mêmes. Cela ne signifie en rien devenir quelqu'un d'autre, plutôt d'oser s'admirer et se féliciter. Imaginer admirer nos propres succès comme on encense ceux des autres? Il est si facile de se taper sur la tête ou d'oublier le chemin parcouru. Il m'arrive souvent d'arriver chez moi à la fin d'une journée de travail et d'être fatiguée et un peu découragée. Je me dis que la journée a passé trop vite, que je n'ai rien fait de ce que je voulais accomplir et je me sens soudainement nulle. On dirait que j'efface d'un coup mes réussites et que j'oublie que la veille j'ai réussi à signer un nouveau contrat pour Codmorse (par exemple). Suis-je la seule comme cela?  Pour m'aider à admirer mes réussites, je les note dans un carnet le soir avant de me coucher. Je me fais deux listes: les bons et moins bons coups de ma journée. En les relisant le lendemain matin, je me promets de ne pas refaire la même erreur et je tente de refaire un bon coup semblable (ce qui est souvent impossible puisque dans ma vie, le tout est centré autour de mon travail). Cette tactique fonctionne pour divers aspects de la vie. L'avez-vous déjà testé? Pour illustrer le tout, je vous présente un look qui représente la Camille d'aujourd'hui: une femme d'affaires, encore jeune, mais sûre d'elle-même!_SG_3086

_SG_3058_SG_3031 Le look:  

Une-pièce – Dynamite 

Souliers – Aldo 

Sac – Dynamite   

Bagues – mélange personnel de Camille 

Photos – Sarah Emily St-Gelais 

Maquillage – Caroline Lachapelle  

Lieu – Hôtel Nelligan  _SG_3049_SG_3037-2_SG_3033-2

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