Aujourd’hui, je vais me la jouer psychanalyste, spécialisée dans les débuts de relations! Je rigole ! Je ne suis pas experte en réalité, mais j'ai déjà vécu ce fameux moment d’ambiguïté, mes amies l’ont vécu et probablement 99,9% des filles aussi l’ont déjà vécu. Je m’adresse particulièrement aux filles parce que je crois que l’on prend ce sujet plus à cœur que les hommes et qu'on se pose tellement de questions ! Je parlerai exceptionnellement de relations et plus particulièrement du début de la relation à l’étape du : «je ne sais pas ce qu’on est», qui nous mène directement à la «classification» et ses problèmes. Vous savez: fréquentation? Couple? Ami ++ ? C'est à s'y prendre une migraine !

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C’est probablement la pire habitude qui soit chez l’être humain, ce besoin de mettre un nom sur absolument tout ce qui l’entoure. La classification amène des normes, des «devoirs» et un espèce de standard qui est rassurant pour la petite personne que nous sommes. D’autant plus que de se retrouver dans une situation où on est constamment privé de nos repères comme dans un début de relation, il est tout à fait normal d’avoir tendance à vouloir se rassurer avec un terme. Il y a cet aspect, mais il y a aussi cette nouvelle mentalité entourant les relations qui nous incitent à ne pas trop tout déballer pour ne pas effrayer l’autre avec nos sentiments naissants.

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Mais si pour une fois dans votre vie d’humain qui ressent de l’insécurité dans le moment présent, vous laissiez seulement tout aller ? On apprend avec le temps (je dis ça d’une manière très modeste avec mes 23 ans !!!), que tenter de tout contrôler et de retenir le petit bout de bonheur qui nous a été donné de vivre, nous conduit tout droit vers la perte. C’est simple, on réalise qu’on est heureux à cause d’une autre personne que soi-même, on a une petite crainte de perdre cette source de bonheur hors de notre contrôle, donc on essaie de le fixer dans un terme. Une amie répète sans arrêt lorsqu’on parle de la vie: (tellement que je l’ai aussi introduit dans mes arguments sentimentaux) «on attire ce qu’on dégage, c'est la loi de l'attraction». Si vous dégagez la peur et le non-contrôle, vous risquez d’attirer directement ce que vous tentez d’éviter. Je ne suis pas pessimiste ici, au contraire, j’essaie de vous guider vers l’appréciation plutôt que la classification!

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Je n’ai qu’un seul conseil, éloignez-vous des termes, jusqu’à ce que celui-ci s’impose de lui-même. Le terme qui apporte la standardisation et les attentes vous empêchera de profiter pleinement de ce qui l’entoure. C’est justement la beauté de ce moment d’euphorie où on perd un peu le nord. L’action de s’éloigner de ces catégorisations superficielles sera la plus belle base et le plus beau commencement que vous pourriez vous offrir. Lorsque vous y songez, réfléchissez à la situation et aux motifs qui vous amènent à vouloir ce titre, vous verrez que bien souvent, ce n’est pas très fondé et qu’il n’a pas besoin d’être imposé pour voir tout ce que la relation vous offre.

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J’en discute souvent avec des amies (parce qu'on en discute très, très… très fréquemment entre filles!) et l’une d’entre elles en est venu à de sages paroles :

«L'exclusivité est là, les plans pour le futur proche sont là, des idées pour le futur lointain son abordées occasionnellement, on se voit tout le temps. Je n’ai pas besoin d'une étiquette pour savoir ce que toutes ces choses me confirment.»

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