Il y a quelques semaines, je me suis rendue à Toronto pour moins de 24 heures. Réellement, c'était une voyage de courte durée. Durant la journée, je donnais deux conférence sur le marketing web au Saguenay, puis, en fin d'après-midi, je me suis envolée pour Toronto. J'atteris un peu après 19h. Un chauffeur m'attend à l'aéroport. Direction le Aria pour la remise des prix de femmes d'affaires Veuve Clicquot. Ces prix, présentés dans divers pays à travers le monde mettent en lumière des entrepreneures féminines de plusieurs horizons. Depuis la création, au Canada, le prix était remis à une femme s'étant illustrée tout au long de sa carrière autant au sein de son entreprise que pour son engagement social. Cette année, l'équipe canadienne de Veuve Clicquot a voulu offrir deux prix: le prix de la femme d'affaires de l'année et le prix clémentine pour récompenser une femme âgée de moins de 35 ans. Je ne pouvais pas ne pas présenter ma candidature pour cette seconde catégorie! J'ai donc rempli les formulaires ce printemps, espérant être retenue parmi les finalistes. Le concours étant à l'échelle du pays, quelle ne fut pas ma surprise d'être retenue parmi les 5 finalistes de la catégorie Clémentine! J'était vraiment très touchée. Ce lundi soir-là, j'étais donc très énervée d'arriver au Aria afin d'assister à la cérémonie de remise de prix, mais aussi pour rencontrer les autres finalistes, ces femmes de tête qui changent la manière de faire des affaires au Canada.

Ces prix sont en lien direct avec l'histoire de la marque. Veuve Clicquot, c'est la compagnie de Madame Clicquot, qui a fondé cette dernière il y a fort longtemps. J'ai la chance de collaborer avec la marque depuis deux ans maintenant en tant qu'ambassadrice de Clicquot Rich au Canada aux côté de Marcus Troy et Olivier Primeau. J'étais donc fébrile ce lundi soir-là à Toronto...

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Je n'ai pas gagné. C'est Andrea Scott, co-propriétaire de Skoah qui a gagné le prix de la femme d'affaires de l'année et Janet LePage de Western Wealth Capital qui a remporté le prix Clémentine. Et je ne pourrais être plus heureuse pour elles. Les deux femmes ont livré des discours touchant ce soir-là, parlant de l'importance de leur implication au sein de la communauté et expliquant bien à quel point il faut foncer pour être une femme entrepreneure. On les voit sur la photo ci-dessous avec, à gauche, Véronique Gonneville et, au centre, Stephane de Meurville, tous deux de de Moët-Hennessy Canada. C'est d'ailleurs grâce à eux que le prix est de retour au Canada.

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Je vous parlais des discours de Andrea et Janet, en effet, le soir-même, nous devions livrer un discours de moins de 3 minutes à propos de notre entreprise. À peine arrivée à l'hôtel, j'ai eu quinze minutes pour voir quelques discours des autres femmes en lice, malheureusement j'en ai ratés dû à mon arrivée tardive, et hop: me voici sur scène. Un peu énervée, touchée par ce que j'ai entendu, je parle de mon parcours. Je parle de la force que cela prend pour, à 21 ans, croire assez en soi pour se lancer dans le vide et fonder une agence de communication. Je parle aussi du défi d'être une femme dans un monde où l'on se fait trop souvent dire «oui ma petite» et à quel point il faut se tenir droite et refuser ce genre de comportement. J'ai parlé jusqu'à quel point j'espère voir plus de jeunes femmes suivre leurs rêves, quels qu'ils soient et ne jamais sentir que leur sexe y change quoique ce soit. J'ai parlé de l'implication sociale de Codmorse et LeCahier et de combien j'aimerais toujours en faire plus. Le trois minutes accordé a passé en deux secondes. Mais j'étais fière. Fière de représenter le Québec dans ma catégorie et fière qu'une telle maison de champagne reconnaisse mon travail depuis les huit dernières années. Je n'ai pas gagné. Et alors? Je m'en fous. Ça, ce trois minutes, c'était assez pour moi.


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Laissez-moi vous parler de Véronique Gonneville. Véronique, c'est une femme que je connais depuis deux ans et je me sens privilégiée de l'avoir dans ma vie. Au début, on s'envoyait des courriels par rapport aux collaborations entre LeCahier et Veuve Clicquot. Des courriels très formels, vous devez vous en douter. Puis, on s'est rendue à de nombreux événements ensemble. On a appris à se connaître. Véro, c'est une super woman moderne. Elle travaille sans relâche pour les différentes marques de Moët-Hennessy, elle gère plusieurs équipes à travers le Canada, elle met de événements sur pied, elle fonce et croit en ses idées et elle est celle qui a voulu voir renaître les prix de la femme d'affaires Veuve Clicquot au Canada, parce qu'il était important pour elle de reconnaître le travail des entrepreneures féminines du pays. Tout cela, c'est déjà énorme. Mais Véronique, en plus de tout cela, elle voyage le globe pour son travail. Sans farce, je ne sais pas qui, de elle ou moi est le plus souvent en avion. C'est tout dire. Et c'est une épouse aimante et maman d'une petite merveille de trois ans. Véro, c'est le genre de femme qui me fait croire que mon rêve de trentaine, je pourrai l'obtenir... Je pourrai avoir un boulot toujours stimulant, un amoureux avec qui je partage de merveilleux moments et une famille. Elle ne le sait peut-être pas, mais elle me fait croire en un de mes rêves. Et en plus, elle fait tout cela en ayant toujours un style impeccable... sans farce, parfois je voudrais dévaliser sa valise de voyage à un tel point, elle est toujours impeccablement  bien mise. Chapeau Véro, toi aussi, tu mérites un prix!

PSST: Pour plus de détails sur les prix, c'est par ICI!!

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