C’est à treize ans, si ma mémoire est bonne, que j’ai eu ma première idée d’entreprise. Je voulais avoir un centre commercial appelé WADI (mon sobriquet). Les experts sont d’avis que les enfants reproduisent ce qu’ils voient, et j’ai vu ma mère jongler avec une carrière corporative, plusieurs projets d’affaires et trois enfants. C’est donc sans surprise que j’ai été attirée très tôt par l’entrepreneuriat et le monde des affaires.

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Aujourd’hui, à trente ans, je n’ai pas abandonné ce rêve, bien que jusqu’à présent, j’ai vécu plus d’échecs que de succès. Au contraire, l’envie de créer une entreprise est plus forte que jamais! En effet après plusieurs années en entreprise (grande et petite), l’entrepreneuriat est la seule chose qui répond à mes ambitions professionnelles.

Ces échecs ou "faux départs" étaient difficiles à surmonter, mais avec du recul, j’ai réalisé qu’échouer est nécessaire. Cela permet d’apprendre et de se perfectionner. Je souhaite partager avec vous (entrepreneurs aguerris ou entrepreneurs en herbe) les trois principales leçons que j’ai tirées de mes faux départs.

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1. Il faut avoir de la passion pour son projet d’entreprise.

Les aléas de l’entrepreneuriats sont innumérables et se tailler une place dans un marché très compétitif n’est pas une mince affaire. Selon le Ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation du Québec, 25% des nouvelles entreprises ferment avant d’atteindre leur deuxième année. Avoir une forte passion et une conviction inébranlable de la validité de son projet d’affaire est selon moi l’outil le plus fort pour ne pas abandonner le combat et assurer la survie de son entreprise. Un bon exercice est de se poser la question: Pourquoi est-ce que je veux devenir entrepreneur et qu’elles sont les valeurs que je souhaite défendre à travers mon projet?

2. Il faut être préparé(e)

Je pense foncièrement qu’il n’y a pas de mauvaises idées, mais plutôt de mauvaises exécutions. L’entrepreneuriat nécessite un minimum de préparation. On a besoin de:

Ressources financières: j’ai fait le choix de retourner en collocation afin de réduire mes dépenses. Qui dit moins de dépenses, dit plus d’économies! Ainsi, je n’ai plus à choisir entre faire mon épicerie ou investir dans ma compagnie. Pensez à votre réalité financière avant de vous lancer;

Ressources humaines: j’ai appris au fil du temps qu’il faut s’entourer d’un réseau de soutien (amis et/ou famille) qui pourra nous aider à réaliser différentes tâches (gratuitement) car au début, on a pas ou très peu d’argent pour embaucher de l’aide.

3. Il faut sortir de sa zone de confort

Je suis présentement en train de construire (moi-même) mon site internet et n’étant pas une fille très techno, c’est une tâche qui me semblait quasi-insurmontable, mais plus j’en apprends, plus je sors de ma zone de confort et plus je prends en assurance. C’est un sentiment qui me donne des ailes et qui me donne envie de me surpasser constamment.

Qu’est-ce qui te fait le plus peur? Identifie tes faiblesses et surmonte-les. Il y’a beaucoup de communautés (ex: Les femmes de tête, Vie de pyjiste, Communauté wordpress Montréal) qui permettent aux entrepreneurs d’échanger et de s’entraider.

Célébrons nos échecs autant que nos réussites car...

« L’échec nous sert de leçon, et non pas le succès! » Bram Stoker

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