Bien que je sois une fille résolument techno: attachée à mon ordinateur et à mon cellulaire, j'aime prendre le temps de tout fermer pour lire un bon livre. Ce n'est plus un secret, petite, je rêvais de devenir écrivaine parce que lire constituait vraiment ce que j'aimais le plus. Je pouvais passer des heures à lire assise dans un coin de la maison familiale. Le soir, quand ma mère me demandait de me coucher, je cachais des livres sous mon oreiller avec une lampe de poche pour pouvoir continuer de lire. Ma mère devait me surveiller parce que je pouvais finir par m'endormir bien trop tard pour une petite fille. Lire, c'était mon passe-temps favori et j'attendais toujours mes «J'aime lire» avec impatience.

Et je n'ai pas changé en vieillisant. Au secondaire, j'écrivais mes romans durant mes cours, au point où les professeurs me confisquaient mes cahiers de notes. Et je pouvais passer des heures à la bibliothèque à lire. Combien de fois est-ce que je n'avais pas lu le livre obligatoire, mais bien cinq autres durant la semaine simplement parce que ceux que les profs nous proposaient ne m'intéressaient pas du tout? Ça ne se compte pas.

Le plaisir de lire, ce sont mes parents qui me l'ont transmis. À Noël, chez les Dg, on recevait toujours de nombreux romans et quelques bandes dessinées. Lire, c'était une activité de famille. Dans chaque chambre, il y avait une bibliothèque et dans le bureau, impossible de voir les murs: les bibliothèques les couvraient complètement. Lire, c'est pour moi une manière de s'évader autant entre les mots des auteurs que dans mon imaginaire. Parfois, je tombe dans la lune entre deux lignes simplement parce que j'imagine les personnages, je les vois, dans ma tête. Lire, c'est une manière de relaxer et d'oublier toutes mes tâches quotidiennes. Lire c'est aussi pour moi une manière d'en apprendre sur le monde. Je ne peux pas compter le nombre de romans qui m'en ont appris plus sur la situation politique d'un pays ou sur les lois d'un autre.

C'est en 4e secondaire que j'ai commencé à développer un grand intérêt pour les romans policiers. C'est cette année-là que mes parents m'ont offert mon premier roman de Henning Mankell, Aujourd'hui, je possède chacun de ses livres. Je suis une vraie fan. Henning Mankell, c'est pour moi un des rois des polars. À travers ses romans, je me suis attachée à ses personnages et j'avais toujours hâte au prochain opus.

Lire a toujours été pour moi une grande source de plaisir. C'est pourquoi, cette année, je ne donnerai que des livres. Vous avez bien lu. Tous les cadeaux que je ferai seront des bouquins afin de faire découvrir des auteurs et des histoires à ceux que j'aime, afin de les faire voyager, entre les pages d'un livre.

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Pour illustrer cet article, je porte un pyjama de la boutique La Penderie, un magasin avec lequel on travaille depuis presque deux ans chez LeCahier. La Penderie fut fondée par une jeune entrepreneure qui est récemment devenue maman. Femme de tête, elle continue de mener de front sa vie professionnelle et sa vie familiale. Elle est un exemple pour plusieurs femmes entrepreneures pour lesquelles avoir un enfant semble une montagne puisque posséder son entreprise c'est déjà très prenant. La boutique a maintenant un portail en ligne, ce que j'adore puisqu'elle est située hors de l'île de Montréal. C'est donc sur Internet que j'ai fait mes derniers achats là-bas dont ce pyjama. Dès que je l'ai vu, je l'ai trouvé tout mignon et idéal pour des journées de cooconing à la maison.

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Le look:

Pyjama - Boutique La Penderie

Photos - Vikki Snyder

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