Pour votre information (du moins, pour vous mettre en contexte), je suis enseignante. Alors le mois d’août correspond pour moi et bien d’autres à la fin des vacances et au début de ma préparation pour la rentrée scolaire. À ce moment-là, j’en profite pour réfléchir à ce que je veux inculquer à mes élèves comme leçons. Et là, je ne fais pas référence aux apprentissages scolaires, mais de vie. Bien que d’une année à l’autre, je change un peu mon style (ces temps-ci: gros « kick » sur la mode « Tiki » et les décos semi-quétaines) je mets toujours l’emphase sur mes trois valeurs principales (pour les curieux : respect de soi, respect des autres et responsabilité de ses actions). Lors de la présentation de mes règles, pour la partie « rapportage inutile », je lis à mes nouveaux élèves le test des trois passoires. Un bon moyen d’éviter des chicanes futiles et de les faire réfléchir sur la portée de leurs paroles.

Ce test est un petit classique que plusieurs enseignants utilisent parce que, ironiquement (on parle d’une conversation qui a eu lieu entre Socrate et un « ami » il y a plus de 2 400 ans), il est tellement actuel.

Aujourd’hui, j’aimerais vous traduire ce test en version 2.0. Parce que ça peut être hyper utile pour vous en tant que parent, employeur ou ami et surtout, pour vous-même tout court.

Alors heumm, c’est ici que je mets mes talents de conteuse à profit (?) :

C’est l’histoire de Katherine qui a un méga potin à raconter à sa BFF Frédérique (haha, ça c’est une tentative de blague : c’est moi) Stéphanie. Mais avant qu’elle puisse le lui dire, Steph, la sage, lui demande de soumettre ce qu’elle a à raconter à son test des trois passoires.

Un peu sceptique, Katherine accepte.

« Alors Kath, d’abord, je dois te demander, est-ce que tu as la certitude que ce que tu as entendu est vrai? »

« Mmmmm pas sure… C’est J-F, le chum à ma cousine Sarah qui le lui a dit : y’a entendu ses collègues en parler cette semaine… »

« Ok, dans ce cas, est-ce que c’est quelque chose de bien? »

« Heu non, vraiment pas, disons que je n’aimerais pas être à la place du pauvre gars, pouhahah ! »

« Alors au moins, est -ce que ça va me servir personnellement de savoir cette histoire? »

« Ben pas réellement… Mais ça va te faire rire… »

« Honnêtement Kath, si ce que tu as à me raconter n’est ni vrai, ni bon, ni utile… Je ne vois pas l’intérêt de le savoir. Ouvrons un bon mousseux à la place et fêtons ta promotion! »

Et elles vécurent une soirée heureuse.

FIN

giphy namaste

Source : Giphy

(En passant, inutile d’essayer de deviner c’est quoi le faux potin, je ne me suis pas rendue à l’inventer dans mon stade de création.)

Alors voilà, c’était juste un petit rappel pour avoir des conversations saines, qui évitent bien des malentendus… Pour ma part, j’y réfléchis souvent.

Petite précision quand même: je ne veux pas vous donner l’impression d’être Miss Parfaite (mon chum peut témoigner là-dessus, ce n’est pas le cas :P). Bien entendu, je considère qu’il est essentiel de réfléchir à ce concept, mais comme tout le monde, je flanche parfois et peux être hyper potineuse à mes heures. Par contre, je le suis intimement avec des personnes de confiance, car loin de moi l’idée de blesser volontairement quelqu’un.

C’est à réfléchir!

En passant, tant qu’à être dans la thématique « prof », si vous voulez m’évaluer sur mon récit, voici le lien qui vous mènera à la fable originale.

Oh et puis, si vous êtes aussi dans l’enseignement, voici le lien pour mettre en déco flamants roses et essentiels du look « TikiBEAU ».

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