Devenir adulte, finir son baccalauréat et devoir se trouver une vraie de vraie job. Avec tous les articles sur la crise de la vingtaine, le vide après les études et l’angoisse de se tailler une place dans l’industrie de son choix, je dois dire que je me suis demandée maintes et maintes fois si j’étais normale de ne pas être stressée. Peut-être que dans le fond, j’ai un jet lag de stress après avoir trop voyagé et que je vais me réveiller un beau matin en criant :

"OMG j’ai tu fini l’école pour de vrai moi là?!!!!!"

Mais non je blague, en étant dans le moment présent, le vide semble bien moins grand! Ou du moins en étant franchement occupée dans le moment présent, on n'a pas le temps de se demander si ce qu’on fait a vraiment un sens. En fait, la vérité c’est que j’ai passé un an à l’étranger pour ma dernière année de baccalauréat à l’université Mannheim. Cette année-là, c’était tout comme une retraite progressive de l’école. J’ai voyagé pour un total de plus de 90 jours par ci et par là et j’ai travaillé comme enseignante de yoga en plus de travailler sur mes projets de chanteuse et avoir une vie sociale bien remplie. La charge de travail à l’étranger a ce pouvoir magique de permettre bien plus de flexibilité qu’à l’habitude. Mais c’est aussi le fait d’être exposé à des gens qui voyagent, qui rêvent, qui ont des intérêts différents des nôtres et qui nous pousse à nous dépasser qui rend la transition plus facile.

Bref, l’an dernier, tout en complétant mon baccalauréat en psychologie, j’ai exploré mes passions plus que jamais. Tellement que j’ai décidé de terminer mes études pour l’obtention de mon baccalauréat et de déménager à Berlin avec mon copain allemand rencontré, vous le devinerez, durant mon échange étudiant.

Donc me voici à essayer de postuler dans toutes les Start-Up de Berlin (j’exagère à peine), à la recherche d’un emploi en communication et en écriture.

"Mais tu as étudié en psychologie, je ne comprends plus rien!?"

Ah, mais c’est là où tu te trompes!  Je crois fermement que, de nos jours, les gens sont de plus en plus polyvalents et les entreprises recherchent plus que jamais des personnes au CV diversifié. Bon, ce n’est pas une science exacte, mais j’ose y croire!

Donc voilà où j’en suis. Je vais travailler sur ma musique, postuler à 25 autres offres d’emplois, courir les scènes ouvertes à Kreutzberg, trouver un studio où enseigner le yoga et essayer de me faire des amis quelque part entre ma ville fantôme et Berlin. Parce que non, je n’habite pas directement au cœur de Berlin, mais dans une ville en périphérie où les messieurs pêchent dans les canaux le soir et où le vendredi soir ressemble à un lundi matin.

Voyage, Berlin, filles

Est-ce que ça va marcher mon affaire? Qui sait. Au moins j’aurai essayé!

Est-ce que je vais dormir parfois? Hum, ça reste à confirmer.

Alors si vous voulez avoir une impression de la vie d’expatriée en Allemagne avec ses anecdotes et péripéties, sentez-vous bien à l’aise de me stalker sur Facebook.

Je blague. Rendez-vous ici, à l’occasion, entre deux cappuccinos. 

Tschüss!

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