Le sport a toujours fait partie de ma vie. D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours éprouvé un grand plaisir à bouger et à me dépasser. Moi, c'était la natation. Ça aurait pu être la course, le soccer, le ski ou autre chose. Ce n'est pas le sport en tant que tel qui me reste au bout de toutes ces années, c'est le mode de vie. Certes, je nage certainement plus rapidement et avec un style plus aiguisé que la plupart d'entre vous, mais surtout j'ai eu la piqûre du sport toute jeune. Bouger faisait partie de mon quotidien, me dépasser aussi et performer. Je suis devenue accro aux défis, à cette poussée de fierté que l'on ressent quand on accomplit quelque chose qui nous semblait difficile, trop difficile ou inatteignable. Certes, je nageais en compétition, je carburais aussi à la performance et aux médailles, mais aujourd'hui, je pose un autre regard sur ces années. Ado, je voulais gagner. Adulte, je veux être en santé. J'ai un rythme de vie que plusieurs pourraient qualifier de totalement fou: j'ai ma compagnie (Codmorse), j'anime à la télévision (MAtv), j'ai mon site web (LeCahier) et j'écris des chroniques pour diverses publications, en plus d'avoir une vie privée bien remplie avec une famille que j'aime voir le plus souvent possible, des amis loyaux et un amoureux en or (sans oublier mes chats). Le sport pourrait sembler de trop, mais au contraire, il me permet d'avoir un équilibre et de décrocher entre deux rencontres parfois fort stressantes. Mais où est-ce que je veux en venir?

Quand on m'a demandé si je voulais animer la diffusion en direct de la course du Grand Défi Pierre Lavoie, c'était non seulement un contrat qui me semblait motivant, mais une cause qui me tient à coeur. Combien de fois ai-je entendu dire «les jeunes de bougent plus»? C'est faux. Tout plein d'ados de notre chère province ont choisi de courir à relais la distance séparant Québec de Montréal. Pour y arriver, ils se sont entraînés toute l'année. Certains étaient déjà des sportifs, des athlètes même, mais pour d'autres, c'était le premier contact avec l'activité physique et pour plusieurs ils ont eu la piqûre. La fameuse piqûre que j'ai eue moi aussi, celle qui donne envie de bouger toute sa vie pour soi, parce que ça nous fait du bien.

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Durant toute la fin de semaine de la course du Grand Défi Pierre Lavoie, j'ai eu la chance de côtoyer des jeunes dont la vie avait changé, des jeunes pleins d'espoir et porteurs d'espoir pour l'avenir. Ce fut un honneur de permettre à leurs parents et leurs familles de suivre leur périple grâce au web. J'ai été transportée par la détermination des coureurs, par leur désir de dépassement personnel. J'avais envie de ravoir 15 ans et d'aller courir avec eux. J'aurais TELLEMENT participé à la course si ça avait existé au début des années 2000 !

Et que dire de Pierre Lavoie! De voir un homme aussi inspirant qui porte un mouvement de si grande envergure être aussi facile d'approche et ouvert m'a renversée. Pierre, c'est l'idole de plusieurs de ces sportifs en herbe qui voient en lui une grande motivation. Pierre c'est aussi l'idole de nombreux adultes qui après des années sans activité physique ont choisi de s'y remettre et voient en lui un exemple. Lors de la course de nuit, à Trois-Rivières, nous avons rencontré plusieurs femmes et plusieurs hommes âgés entre 30 et 70 ans rayonnants à l'idée d'être capable de courir 10 KM. Pour certains, cela représentait une porte s'ouvrant sur une nouvelle vie. Tant de moments magiques en 48 heures, tant d'émotion! Je vous laisse donc avec quelques photos de ces moments magiques et j'espère que ça vous donnera envie de courir à vous aussi!

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Une petite note pour féliciter l'excellent travail de mon ami Alex Casabon, le cerveau derrière la diffusion en direct. C'est grâce à ce «geek» que vous avez pu nous suivre. Tu rock!

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Crédit photo: Marc-Antoine Forand

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