La session est terminée.

Prenons une minute de silence pour savourer la beauté de cette phrase.

L’année 2016 aura été une année riche en émotions, mais s’il y a bien une chose que je ne regrette pas, ce sont les amis que je m’y suis faits. Ils sont tous là, présents pour moi. Le temps des fêtes est le moment que je prends pour leur dire à quel point je les aime. Je ne leur offre pas de cadeaux (allo budget d’étudiant), sauf que je passe du temps de qualité avec eux. M’enquérir de leurs nouvelles régulièrement fait aussi partie des tâches agréables que je prends le temps de faire. Certes, nous avons tous des horaires compliqués à coordonner, mais l’espoir fait vivre! Alors si je ne peux te voir pour un café qu’à sept heures le matin, compte sur moi, je vais être présente.

Dernièrement j’ai vécu une expérience qui m’a complètement transformée. J’ignore si vous avez déjà participé à des cours de mouvements slash théâtre slash expression corporelle? En général, vous êtes en linge mou, à écouter votre corps par des exercices de toutes sortes. Musique, improvisation, n’importe quoi pour vous éviter de réfléchir. C’est ce que j’ai fait à ma dernière session d’école. La musique est lancinante, triste. Je pleure. Tous mes malheurs me sautent à la gorge comme pour me rappeler l’insignifiance de ma vie. Je sais que je ne suis pas dans un pays en guerre, que je ne dois pas m’occuper de mes six frères et sœurs qui vivent dans la rue, mais tout ce qui va mal dans ma vie me semble plus gros que la normale. Le monde ne tourne pas autour de moi, sauf qu’à cet instant précis, mon infortune me paraît aussi énorme que l’élection de Trump. C’est ce que je me dis, les yeux fermés. Je suis seule avec mes pensées et je suis au bord des larmes. Je ne peux m’empêcher d’ouvrir les yeux.

Mes amis sont tous là. Assis, ou étalés sur le sol, mais ils sont là.

biscuit. amis, chocolat

Source: http://www.flair.be/fr/

Je les observe, alors qu’ils semblent eux aussi pris avec leurs propres démons. J’ai envie de tous les serrer dans mes bras. Je peux compter sur eux. Rire avec eux. Pleurer avec eux. Je suis en sécurité auprès d’eux. Plus que jamais j’ai besoin de leur présence à mes côtés. Je souris en les voyant ainsi autour de moi. Je me sens bien à présent. J’avais oublié ce que ça faisait ce sentiment de groupe. Car peu importe ce qui va m’arriver, je sais qu’ils seront toujours là pour moi. Je regarde mes amis une dernière fois et, sans hésitation, je referme les yeux. La musique n’est plus triste, mais porteuse d’un message d’espoir. Mes larmes ne sont plus des larmes de tristesse, mais des larmes d’amour pour ceux qui sont avec moi dans cette pièce. Mes problèmes sont toujours aussi gros, mais moi je suis plus forte. Je vais y arriver. Je peux le faire. Je ne suis pas seule. C’est ça l’importance de l’amitié. Je sais qu’ils seront là pour moi si j’ai un problème. J’ai trouvé une meute avec qui travailler en équipe. On se serre les coudes. On veille l’un sur l’autre. Ils me taquinent, me serrent dans leur bras, s’inquiètent comme une mère, me conseillent comme un père, et au final, ils sont là.

Pendant le temps des fêtes, je ne vous verrai peut-être pas assez souvent à mon goût, mais sachez que je vous aime. Vous aussi chers/chères lecteurs/lectrices. Dites à vos amis combien vous les aimez et combien ils sont importants pour vous. 

groupe. amis, dehors

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