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Je suis allé à un bal. Oui, oui, comme une princesse.
J’exagère en fait. C’était un peu différent d’un conte. On m’avait briefé d’avance ; c’est un party (♬ C'est un bon party d'gars…♬) Et c’était vraiment un beau party pour une bonne cause.
Je ne me considère pas comme un philanthrope, malheureusement. Alors participer à ce genre d’évènements est inhabituel pour moi (mais je pourrais y prendre goût). Une soirée opulente, fabuleuse qui ferait rougir même les tsars de Russie. Empruntant le Salon 1861 pour sa soirée « Goldeneye » le bal Let’s Bond a réuni un paquet de jeunes professionnels de tous les domaines, sur leur 36, en robe de bal et en smokings pour célébrer et lever des fonds. J'ai donc mis mes perles, ma dentelle et mes fourrures pour la soirée (C'est moi LA Bond Girl!), j'ai canalisé la Sibérie des années 90 et j'ai passé les portes.
La soirée avait pour but de lever des fonds pour une cause bien importante; la recherche en neuroscience et en santé mentale. 250 000$ on été recueillis en dons durant la soirée (c'est énorme!) Les évènements de Let’s Bond sont le fruit du travail d'un groupe de jeunes professionnels cherchant à faire de la sensibilisation à la maladie mentale. Tous les profits générés ainsi que les des dons qui sont reçus lors de la soirée vont à la Fondation des maladies mentales et à la Fondation Douglas.
Les fonds servent au financement du «programme Solidaires pour la vie de la Fondation des maladies mentales». C'est un programme de sensibilisation qui vise les adolescents de 14 ans et plus, les parents et le personnel scolaire afin de les outiller pour identifier les symptômes de la dépression. C'est aussi pour amener les personnes concernées à diriger un proche, un élève, un collègue en détresse vers des ressources afin de résoudre la dépression qui «peut mener au décrochage scolaire et parfois même au suicide».
Les dons reçus aident aussi à financer le développement de l’Institut Douglas, offre des soins aux patients, contribue à la recherche en neuroscience et en santé mentale, offre de la formation et éduque.
Entre l'orchestre qui animait la première partie de la soirée et les ballerines-acrobates, on se serait vraiment cru transportés dans une riche réception donnée par un dignitaire russe. C'est une expérience qui mérite d'être vécue!
Crédits photos : Sylvain Garnier