J'ai beau me creuser le cerveau, je ne trouve pas d'idées. J'ai déjà entendu dire que c'était bon d'écrire sur ce qui peut faire mal. Pour extérioriser la chose. Ouais… bon conseil, mais est-ce que je veux vraiment m'aventurer dans cette avenue? Surtout que je ne veux pas vous déprimer, chères lectrices et chers lecteurs, vous qui venez sur ce blogue pour trouver de l'inspiration de mode, de déco ou de simples conseils pour mieux gérer Marjolaine au travail.

Je n’ai jamais vraiment été bonne pour dire ce que je ressentais. Genre, vraiment pas bonne. Une plante verte est plus sincère que je ne le suis. Bon, quand je suis de bonne humeur, je le dis, mais quand ça ne va pas, je me tais. Je joue bien la comédie alors je dis ce que les autres veulent entendre. Ça me sauve la vie assez souvent je dois dire. Sauf que, dernièrement, j’ai noté que cette manie de tout dissimuler, je me le faisais à moi-même. Ben oui, tellement bonne comédienne la fille que j’arrivais à me croire moi-même (engagez-moi anytime pour un rôle dans un film de Steven Spielberg).

fille, tristesse, chambreSource: verabee.com

Bref, ça me nuit. Je me mens à moi-même. Et je réalise que ça m’épuise d’agir de la sorte. J’ai un problème. J’ai peur. J’ai peur d’oser vivre, complètement. Avec le mal dans le bien. Le bien existe. Le mal aussi. Mais les deux ensemble également. Et c’est ce mal dans le bien que je ne veux pas affronter. Je me dis que si j’évite d’en parler, je vais éviter de le vivre à fond. C’est ma manière de me protéger. Je suis du genre à dire que tout va bien puis après de courir dans ma chambre pour me cacher du monde pour appeler ma maman. Elle arrive subito presto chez nous avec ses brownies et une épicerie complète (je n’ai pas demandé qu’elle fasse l’épicerie, mais elle sait comment me prendre par les sentiments ma maman). Quand elle est là, je déverse toute ma peine en morvant sur son chandail comme un bébé de trois ans.

C’est là que je réalise que ce n’est pas très sain de tout garder en dedans de soi. Mais c’est plus fort que moi. Je suis de même. Et en plus, j’ai de la bouffe gratuite et des brownies.

Bon, blague à part, je vais travailler là-dessus. En commençant par être honnête envers moi-même.

fleur, citationSource: lesbeauxproverbes.com

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