Je connais plusieurs personnes qui ne travaillent pas dans leur domaine d’études, soit parce qu’elles n’ont pas réussi à y percer ou qu’il n’y a tout simplement pas de jobs. Mais comme la Terre n’arrête pas de tourner et que les factures s’empilent à vue d’œil, elles doivent souvent se résigner à mettre une croix sur leur rêve et à se tourner vers un plan B. Désespérées, elles se mettent donc à diminuer leurs critères de sélection et acceptent la première offre d’emploi qui se pose sur leur chemin. Il faut bien que l’argent rentre! Mais qu'en est-il de la motivation ?

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Moi, je crois fermement qu’il est important, non, crucial, d’aimer ce qu’on fait dans la vie. Pas question de travailler 35 ans dans un domaine qui ne nous intéresse pas. J’aurais l’impression de gâcher ma vie… On passe beaucoup de temps au travail et si notre seule motivation est d’arriver (enfin!) au weekend, les semaines deviennent longues et pénibles.

J’ai déjà entendu une phrase qui m’a secouée : « Dans la vie, on fait pas ce qu’on aime ». J’étais bouche bée. Littéralement. J’en conviens que la vie ne nous fait pas toujours de cadeau, mais si on adopte une attitude négative, c’est uniquement nous le maître de notre propre malheur. Je crois que beaucoup de travailleurs acceptent en quelque sorte leur « sort », car ils ont peur de l’inconnu : changer de carrière ou tenter d’y faire sa marque demande beaucoup de courage et d’énergie. Et qu’on le veuille ou pas, la peur de l’échec n’est jamais bien loin. Mais si on laisse la peur nous guider, on ne pourra jamais réaliser nos rêves. Et là, ça devient désolant…

Dernièrement, mon chum a décidé d’apprendre à dessiner pour l’aider à percer dans sa carrière, sachant très bien qu’il partait de zéro (je ne sais pas même s’il savait dessiner un bonhomme à lunettes!) Je ne peux pas vous dire à quel point je suis fière de lui! Même s’il trouve ça parfois difficile, il ne lâche pas et progresse à vue d’œil. J’admire les personnes qui n’ont pas peur de foncer, car foncer n’est pas toujours synonyme de facilité! J’avoue que j’ai parfois de la difficulté à trouver la force nécessaire. Il y a des journées où j’en veux à la vie et que la déprime prend le dessus. J’en viens même à me demander si mes études ont valu la peine. Même si mes proches me disent de garder une attitude positive (et c’est vrai que c’est important), je crois que ces moments de découragement font partie du cheminement. C’est comme si la vie nous envoyait un message, soit qu’il est temps d’en changer le cours. On a tous le droit d’être heureux et mieux vaut s’accrocher à ses rêves que d’abandonner toute forme d’espoir : une vie sans espoir est une vie bien triste. 

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Bref, si on ne se donne pas les moyens de réaliser nos rêves, personne ne pourra le faire à notre place. Moi, j’aime bien mieux essuyer des échecs ou sortir de ma zone de confort que d’avoir des regrets plus tard. Oui, on a le droit d’être découragé ou triste de temps à autre. C’est vrai que la vie nous met parfois des bâtons dans les roues et que le monde du travail est frustrant, mais il est important de ne pas perdre son objectif de vue. À force de travailler fort, nos efforts seront récompensés un jour.

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