Je lève mon verre aux trois mois chouchous du calendrier. À ceux qu’on attend toute l’année.

Je lève mon verre aux camps de jour et ces p’tits maudits, mais surtout à leurs monitrices et leur patience d’or.

Je lève mon verre à tous ces touristes Ontariens qui nous demandent leur chemin. « C’est dans quelle direction Pohénégamook ? »

Je lève mon verre aux contraventions de style à tous ces Roberts qui porteront, une fois de plus cet été, leurs bas blancs dans leurs sandales brunes. Aux papas qui enfileront leur maillot de bain jusqu’au nombril et à tous ceux qui n’ont pas encore compris que les bermudas carottés n’allaient pas avec les t-shirts lignés.

Je lève mon verre aux filles qui se pavaneront en mini bikini, avec la culotte coincée entre deux fesses.

Je lève mon verre aux sauveteurs cute du Parc Aquatique.

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Je lève mon verre aux gilets bedaine et aux bedaines de bières qui seront exhibées fièrement.

Je lève mon verre à ces soirées feux de camp, aux fidèles accompagnateurs guimauves et saucisses et aux vêtements qui sentiront la boucane pour les 5 prochaines années.

Je lève mon verre aux fins de semaine de camping et à tous ceux qui pognent les nerfs en montant la tente. Aux prévoyants qui apportent du chasse-moustique pour assommer un ours et aux voisins de bungalow qui écoutent du Cowboys Fringants comme s’il n’avait pas de lendemain.

Je lève mon verre aux festivals qui nous feront vibrer une fois de plus cet été.

Je lève mon verre aux maux de tête des lendemains de festival.

Je lève mon verre aux rois du BBQ, qui réussissent toujours à avoir une cuisson médium-saignante avec une spatule à la main et une bière dans l’autre.

Je lève mon verre aux surdoses de sucre après une grosse crème molle. « Une vanille trempée dans le chocolat s’il-vous-plaît ! »

Été 2017, crème glacée, coucher de soleil, roadtrips

Source : mail.google.com

Je lève mon verre à ces roadtrips jusqu’aux petites heures du matin.

Je lève mon verre à ces après-midis de congé à siroter une sangria blanche autour d’une piscine à se brûler les pieds sur le béton.

Je lève mon verre à ces soirées en terrasse où on aime se compter des peurs entre deux shooters de tequila.

Je lève mon verre aux bronzages de fermier, de golfeur, à ceux qui font fuir le soleil comme la peste et à ces Michèle Richard de ce monde qui abusent de l’huile de tortue.

Je lève mon verre à l’été qui n’est jamais là pour rester, mais qu’on profite comme si c’était le dernier.

Été 2017, on est prêt!

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