Est-ce que l’ennui de la routine te guette? As-tu soif de découvertes? Chose certaine, une session d’études à l’étranger t’éloignera de ton quotidien et promet d’être excitante ! Avant de s’embarquer dans un tel projet, c’est toujours agréable de savoir à quoi s’attendre. C’est pourquoi je te présente les fruits de ma recherche sur le sujet, où je me suis renseignée auprès de gens qui ont tenté l’expérience en France et en Belgique.

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Les avantages
En plus d’être une aventure inoubliable, cela représente un gros acquis à mettre sur ton C.V. En effet, selon le QS Global Employer Survey Report 2011 (une enquête internationale) 60 % des employeurs accordent de la valeur aux postulants ayant étudié à l'étranger lors d’embauches.

Aussi, tu te découvriras toi-même dans ce nouvel environnement. C’est une occasion parfaite pour relever de nouveaux défis, quitter sa zone de confort et gagner en autonomie. Sans surprise, tu connaitras davantage la culture de ton pays hôte.
Et le plus agréable dans tout cela est que tu te feras des amis dans le monde entier!

Les bémols
Tout ne peut pas être parfait! Tu pourrais te sentir désorienté, avoir le mal du pays et t’ennuyer de tes proches. Heureusement, ces inconvénients peuvent être réduits avec une préparation adéquate!

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Comment te préparer
Afin de profiter pleinement de ton séjour, informe-toi sur la culture du pays et ta future université. Pour t’aider à faire un choix parmi les universités proposées, je te propose ces pistes de réflexion. Aussi, pour bien « magasiner » ton université, pose des questions aux anciens de ton programme qui y sont allés. Plusieurs points sont importants: le pays, la langue, la charge de travail, le cout de la vie, le cout d’une session à l’université, le taux de change, le cout du Visa, les bourses offertes... Je te détaille ici quelques-uns de ces points.

Le choix de la langue
Ma cousine Ariane a de très bons conseils sur ce point : « Je voulais un pays francophone. Je voulais être capable de comprendre mes compatriotes de classe et mes profs, mais surtout être capable de me faire des amis facilement. J'ai vu une Anglaise se refermer sur elle-même parce qu'elle ne maitrisait pas bien le français et éprouvait énormément de difficulté à communiquer. Sa session a même été en jeu à cause de ça... En fait, ce n'est pas tant d'aller dans un pays francophone que je conseille, mais plutôt d'aller dans un pays où on comprend très bien la langue aussi bien à l'écrit qu'au parler».

La charge de travail
Selon Ariane, cela fait une grosse différence : «On m'avait dit qu'en Belgique, la quantité de travail était moins élevée et que ça permettait de voyager plus. J'ai manqué des cours pour voyager. Le plus surprenant, c'est quand les profs me demandaient comment ont été mes voyages, ce que j'avais le plus aimé, si j'avais visité des Musées...etc. Ils semblaient tellement contents que je découvre leur pays et le reste de l'Europe. Ils me faisaient même des suggestions. Il faut dire que j'avais une excellente relation avec mes profs. Dès le départ, je me suis présentée à eux comme étudiante étrangère et j'ai toujours assisté à mes cours...bon, sauf pour quelques voyages».

La relation des professeurs avec les étudiants
Par exemple, certains disent qu’en France les professeurs ont tendance à être désagréables avec les étudiants. Il peut être bien de se renseigner sur ces choses, même s’il ne s’agit parfois que de rumeurs.
La situation géographique du pays (pour pouvoir facilement voyager)
En Europe, par exemple, tout est proche et généralement facile d’accès. Avec le train et l’autobus, il y a moyen de trouver sans trop dépenser.

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L'accessibilité à un logement
Dans certains pays, c'est difficile de trouver et c'est très dispendieux.
Certaines universités possèdent des résidences ou des maisons étudiantes. Toute personne voulant se faire des amis se doit de vivre dans ce genre de logement, idéal pour faire des rencontres.
Ariane m’a dit que sa meilleure amie n’était pas dans ses cours, mais plutôt sa voisine de chambre. Elle ajoute que c'est important d'avoir des lieux communs dans ce genre de résidence. C'est ce qui permet de se rassembler et de créer des liens.
N’angoissez pas si vous n’avez pas trouvé de logement avant de partir. Il s'agit de se réserver une auberge de jeunesse pour quelques jours et de chercher le plus rapidement possible en arrivant. En fait, c’est souvent mieux de visiter en personne que de commencer à distance sur Internet. En effet, il arrive souvent que les plus beaux logements ne se trouvent pas sur Internet parce que les proprios savent qu'ils réussiront à louer!

Lors d’une visite dans une région autre que votre destination d’études :
Les auberges de jeunesse sont bien connues. Toutefois, une option intéressante lorsqu’on est en groupe est de louer un appartement avec Airbnb, car c’est souvent plus abordable. Il existe aussi l’option du couch surfing, qui est encore moins dispendieuse et permet de rencontrer les gens chez qui vous allez dormir.

Le cout de la vie et le taux de change
Encore une fois, Ariane m’éclaire grandement :
«Ça peut vraiment jouer dans l'argent à débourser pour la durée de l'échange. J'ai des amies qui ont dépensé entre 18 000$ et 20 000$ pour seulement quatre mois! C'est épouvantable selon moi, mais bon, tout est relatif! Moi, ça m'a couté environ 8 000$.... Petite différence! Un des bons moyens de savoir si la nourriture coute cher dans un pays, c'est de regarder le cout d'un Big Mac au McDonald’s et de comparer. J'avais la Suisse comme choix de pays, mais vu le cout de la vie, j'ai rapidement laissé tomber».

Garder contact
Pour garder contact avec la famille et les amis, il y a Skype, mais c’est agréable de s'envoyer des lettres comme à l'époque. Ça met de la joie dans une journée de recevoir une lettre!
Sinon, il y a bien sûr Facebook. Ariane suggère de vous créer un groupe avec les gens que vous avez envie de partager votre voyage. Ce n’est pas tous nos «amis» Facebook qui ont besoin de nous voir dans un état...avancé.
Parlant de Facebook, Ariane m’indique qu’il y a toujours des groupes d'étudiants en échange qui existent. Ça permet d'être en contact avec d'autres étudiants étrangers. Dans son cas, c'était super parce qu'ils organisaient des partys, des voyages, des visites de musées, etc. C'est bon aussi de mettre des applications ou des sites Internet de la ville où tu te tiens pour te tenir au courant des activités qui ont lieu.

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Un cellulaire, oui ou non?
Avoir un cellulaire en Europe, c'est vraiment pratique et en plus, c’est souvent moins cher qu'au Canada, donc pourquoi s’en passer?

Finalement, avez-vous d’autres conseils pour profiter d’une session d’études à l’étranger?

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