Les deux dernières années de ma vie ont été particulières. J’ai toujours su qui j’étais, mais j’ai toujours eu l’impression de me cacher d’une certaine façon. J’ai toujours été différente, en étant toujours dans le troupeau quand même. J’étais bien pareil, j’ai toujours eu un entourage qui m’appréciait, et ce, à tous les moments de ma vie. Mais les dernières années, beaucoup de choses ont changé, je me suis un peu distanciée de qui « j’étais », je me suis cherchée. J’ai cherché beaucoup à comprendre comment être à travers tout le reste. J’ai rencontré des gens qui m’ont permis de sortir le monstre en moi, celle que je suis vraiment ou plutôt de m’accepter et me lâcher lousse. Mon retour à l’université m’a montré une voie, un but, une mission pour mon futur. Ce grand espace de développement personnel m’a ouvert, appris et m’a également aidé à assumer ma personne. On apprend à travers notre vécu, ces dernières années ont été assez représentatives de ce concept.

À travers toutes ces choses vécues, j’ai ouvert ma sexualité et appris à l’apprécier réellement, de même que mon intelligence émotionnelle autant qu’intellectuelle. J’ai réellement appris ce que le mot résilience voulait dire, incluant l’adaptation et l’ouverture d’esprit. J’ai arrêté de juger, j’ai commencé à être offensive au lieu de passive, j’ai décidé d’assumer pleinement ma différence et d’être ouverte par rapport à elle. J’ai compris qu’on ne change pas le monde en le regardant passer, j’ai compris qu’il faut un équilibre entre le démon et l’ange. J’ai appris qu’une fille qui se montre les boules n’est pas plus conne que celle qui prie à l’église. Même que j’aime mieux celle qui montre ses boules partout, au moins elle ne se prend pas pour une autre en pensant savoir ce qui est bien ou mal. L’émancipation de la femme, de la personne dans son ensemble, ne se fait pas par fermeture d’esprit et exclusion de la différence, mais bien par ouverture, solidarité et inclusion.

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Je ne sais pas toujours si c’est le monde qui m’envahit, ou si c’est moi qui envahis le monde, mais tout ce que je veux, c’est laissé une trace de moi positive, peu importe l’intensité de la trace. J’ai commencé à écrire pour mieux exprimer, apprendre à mettre des mots sur ma pensée et à bien l’exprimer. Je veux aider, changer les paradigmes, émanciper le monde, les ouvrir à ce qu’il manque à cause de croyances régies par une entité mystérieuse ou une culture des années 50 encore bien ancrer dans nos vies.

Je. Veux. Changer. Le. Monde.

Bien qu’un peu bizarre, je dois avouer que j’aime bien les cochons. Intelligent et pleins de capacités, et pourtant tellement sous-estimés. Je me considère souvent comme un mouton noir, en fait, j’ai plus l’impression d’être un porcinet. Ou peut-être un mélange des deux ; en 2021 on fait plus de différence entre les races, on les apprécie tout simplement. Mon texte est un peu pêle-mêle, rempli de début, sans vraiment aucune finalité, c’est un peu comme ça que je me sens présentement avec la pandémie, toujours en attente, sans fin.

Mais des fois, les meilleures histoires n’ont ni vraiment de début, ni vraiment de fin, elles ne sont pas prévues et n’ont pas de plans établis, mais sont remplies de moments vécus, de souvenirs, et surtout, de moments heureux et réconfortants.

#livingmybestlife

Source image de couverture: Unsplash
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