Vous allez peut-être trouver que je vis dans un monde impossible de licornes et d’arc-en-ciel, mais plus je prends de la maturité, plus je tente d’éliminer toute négativité dans ma vie. Et quand je dis ça, je veux dire partout, dans chacune des sphères de ma vie. Je me rends compte que plus jeune, genre pendant ma crise d’adolescence et les années qui suivirent, j’avais tendance à chercher un peu la chicane, je n’avais pas peur de la confrontation et de dire ce que je n’aimais pas, en plus de m’obstiner, que j’aie raison ou non.

Maintenant, je ne veux dépenser aucune parcelle d’énergie à ruminer sur du négatif. Je suis anti-chicane, anti-confrontation, anti-négativité, point. Quelqu’un me déteste? Qu’il me déteste et consume son temps et énergie à m’haïr, je ne veux même pas le savoir. Une connaissance me fait me sentir moins bien par rapport à moi-même? Je n’aurai pas peur de couper cette personne de ma vie. La vie est juste trop courte pour passer du temps avec quelqu’un qui nous nivelle par le bas, non?

C’est certain que je suis de plus en plus ce qu’on peut appeler une « personne publique », je dis cela de la manière la plus humble possible soit dit en passant. Ce que je veux dire par là, c’est qu’en publiant sur ce blogue et en faisant des vidéos sur YouTube, j’accepte que plusieurs personnes puissent me lire, voir mes photos, apprendre à me connaître un peu via le web. Je sais que je ne peux pas être aimée de tous. On a tous nos défauts, on a tous nos faiblesses. De manière abstraite, c’est plutôt facile d’accepter le fait que tout le monde ne nous aimera pas. C’est quand on rentre dans les commentaires directs ou dans les rumeurs que ça devient difficile à gérer émotionnellement. Je réalise que ce n’est pas facile d’avoir une assez grande force de caractère pour passer outre et continuer notre vie sans que ce genre de pensée tourne dans notre cerveau. C’est le cas pour les « personnes publiques », mais c’est aussi le cas pour quiconque vit en communauté, soit pas mal tout le monde. Dans un milieu de travail, une colocation, une famille, il y aura toujours des différends, des gens avec qui ça ne clique pas, tout simplement. Il faut être capable de passer par-dessus, de l'accepter et s’aimer soi-même avant tout, en cherchant toujours à devenir meilleur, mais sans viser la perfection, car elle n’existe pas. Évidemment, quand un conflit survient, il faut pouvoir le régler, mais je suis d’avis qu’en mettant l’orgueil de côté, tout peut se régler bien vite pour revenir dans le positif par la suite.

J’essaie de ne pas consacrer de temps ni d’énergie à ne pas aimer quelqu’un. Les humains, on aime ça bitcher, parler dans le dos des autres, potiner. Ça m’arrive aussi, je l’admets, mais j’essaie de travailler là-dessus parce qu'au final, ça ne donne rien. Ce n'est pas du temps passé à profiter de la vie, à travailler sur un projet passionnant, à apprécier la compagnie de quelqu'un que j'aime. Pourquoi ne pas tout simplement nous concentrer sur le positif, après tout? On ne s’en portera que mieux. Qu’en pensez-vous?

  0Y5A3577-20Y5A3602-2

Look:
Chemise: Marshall's
Jeans: Free People
Bijoux: Boucle d'or
Lunettes: Atelier 78 chez Doyle
Souliers: Sanuk
Photos: Andrée-Anne Joly

0Y5A3585-20Y5A3562-2-2  0Y5A3537-2 0N1A3135-2 0N1A3129-20Y5A3592-2-2

Accueil