Quand on pense à courir, on pense souvent à le faire dans les rues, sur une piste de course ou au gym. Quand je dis à mes amies que j'adore courir hors des sentiers, en forêt ou en montagne, souvent on me regarde avec des points d'interrogation: «n'est-ce pas complexe?» Non. C'est différent. Laissez-moi vous parler un peu de pourquoi j'aime tant courir dans la nature, loin de l'asphalte...

Courir sur l'asphalte, c'est un classique, mais c'est une surface qui est fort rigide, mais selon les sols, parfois ça me fait plus mal au genoux. Certes, c'est stable et on rique peu de s'y tordre une cheville, mais à Montréal, avec tous les trous dans le bitume, on n'a pas cet avantage. Quand on court en forêt, c'est une surface qui est plus douce, ainsi, les muscles seront stimulés différemment et on y travaille notre équilibre. D'ailleurs, quand on court en montagne (je vais souvent au Mont-Royal), on aide nos articulations. Je sais que je vais en étonner plusieurs, mais comme c'est en pente et à inclinaisons variables, ça aide à ne pas faire un mouvement trop répétitif pour nos genoux. Oui, je pense beaucoup aux genoux puisque mon père a eu des problèmes avec les siens et que j'ai les pieds plats donc, je pourrais développer les mêmes maux. En plus, il était lui même coureur.

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Ce que j'aime de courir dans la nature, c'est que ça fait tomber les barrières psychologiques qu'on s'impose: contrairement à certaines personnes qui ne courent que sur un type de sol, je suis prête à tout essayer: bitume, forêt, montagne, sable et j'en passe. J'aime autant courir avec des souliers de course, des souliers faits pour le sentier et même pieds nus selon où je pratique mon sport. D'ailleurs, petit secret, un de mes endroits favoris pour le faire, c'est la plage. Contrairement à plusieurs, j'adore courir dans le sable humide au coucher du soleil. Oui, c'est difficile musculairement, mais oh combien satisfaisant!

Bref, courir dans la nature, c'est pour moi un sport qui est simple et qui me permet en plus de décrocher en respirant l'air frais!

Je comprends toutefois que courir en forêt ou en montagne, avec ses souliers plats de course à pieds, ce n'est pas idéal.  Quand je vais sur le Mont-Royal, j'ai plus d'une option. C'est certain que de monter la montagne par le grand sentier principal n'est pas un challenge en soi alors, avec mon amie Sophie, on passe par les petits sentiers quand on veut s'amuser davantage. C'est un terrain plutôt abrupt et assez imprévisible. Pour éviter de tomber, j'ai besoin d'être bien équipée. Je ne veux pas, comme on dit, me casser la margoulette! J'ai besoin, en premier lieu, d'une bonne paire de chaussures adaptées à l'activité. L'idéal, c'est d'avoir des crampons sur ses chaussures. On parle pas de crampons de golf, mais bien de crampons pensés et développés pour la course hors-pistes. C'est parfait, c'est sécuritaire et c'est surtout vraiment le fun. J'aime beaucoup les souliers Innov 8 que j'ai reçus il y a peu de temps pour ce type de course.

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Le look:

Vêtements – HYBA

Souliers - Inov 8

Photos - Vikki Snyder

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