Spoiler alert: quand j’avais 25 ans, j’ai été sur le chômage. Est-ce que c’était la fin du monde? Non, pas du tout. Est-ce que j’ai capoté? Oui. Oui j’ai frôlé la dépression et les multiples questionnements sur ma personne et mes accomplissements.

(À lire : Vivre et travailler, comment trouver l'équilibre?)

Je réitère: ce n’est pas la fin du monde, mais je déclare fermement que ce n’était pas la période la plus jo-jo de ma vie. Puis non, je ne veux pas aller chercher de la sympathie non plus. Cette période de ma vie est résolue. MAIS, est-ce que ça veut dire que ça ne peut pas arriver de nouveau? Il ne faut jamais dire jamais, qu’ils disent.

Je redoutais surtout mes capacités à cette période. That escalated quickly fonctionnait bien dans cette situation. Ainsi, plus je redoutais mes capacités, plus je craignais de ne jamais trouver un nouvel emploi. Et plus je ne trouvais pas un emploi (yes, j’en ai fait en titi des entrevues), plus je mettais en doute mes capacités. Allô le cercle vicieux, right??

Donc. Que fait-on dans ce temps là? On pleure parfois. Mais après surtout, on se ressaisit. Je ne dis pas que pleurer n’a pas fait du bien, ô que non. Ça soulageait mes moments où je capotais un petit peu trop. Mais j’ai survécu (c’est bien ça le titre de mon article après tout).

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J’ai survécu parce que j’avais les meilleures ressources possibles: des ami-e-s et des parents. Un brin cheesy la fille, néanmoins c’est vrai. Faut vite comprendre qu’en parler peut toujours faire du bien et que, ma mauvaise manie de me comparer à autrui était plus néfaste qu’autre chose. Oui, je me comparais avec mes ami-e-s justement. Comme quoi eux réussissent pendant que moi, je cherchais encore. J’avais cette phrase de Metallica dans la tête sad but true, qui retentissait sans cesse. Puis, un moment donné, ça suffit disons. Faut bien changer la cassette. J’ai changé Metallica pour, par exemple, du Marie Carmen (Entre l’ombre et la lumière, please).

Sérieusement, il n’y pas de bonne ou de mauvaise manière pour vivre le chômage. Je sais juste que je l’ai vécu (je ne veux surtout pas dire que je l’ai survécu; il n’était pas question de survie ici, loin de là).

Comme ma devise le dit si bien: always look on the bright side of life.

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