Je ne vous le cacherai pas, mon mois de septembre ne fut pas de tout repos. J'ai eu une passe moins facile dans ma vie personnelle. Ce que les gens autour de moi m'ont tout de suite dit, c'est que j'avais perdu mon sourire. Il était disparu. Moi qui me réveille le matin avec le sourire, je me réveillais avec une envie de pleurer. Loin de ma personnalité, je me sentais perdue. Sourire, cela a toujours été si simple pour moi. Un rien me met de bonne humeur. Tsé, je fais partie de ce genre de personne qui rit parfois en marchant vers la maison à 17h30 parce qu'elle vient de se souvenir qu'elle aime sa vie. Tout simplement. Et là tout cela, je l'avais perdu. 

Ce n'était pas facile. Étrangement, le seul moment où je réussisais à faire fi de ce qui m'arrivait et à oublier que j'étais triste, c'était quand j'étais devant une foule, sur une scène ou devant une caméra. Camille Dg avait pris le dessus sur Camille Desrosiers-Gaudette pour que le personnage demeure intact dans l'oeil du public. C'est fou. Je mettais mon masque de femme heureuse. 

Puis, je me suis mise à aller mieux. Et le sourire est revenu. Naturellement. Puis, j'ai lu cet article sur les conseils d'une femme de 40 ans aux femmes de 30 ans (à lire ICI). Le 18e conseil m'a fait sourire. En fait, j'ai eu du plaisir à lire le tout. Certes, ce sont des choses qu'on sait, mais qu'on oublie trop facilement. Et je me suis souvenue que le bonheur peut être un choix. Certes, notre vie sera toujours influencée par ce qui se passe autour de nous, mais en dedans, on peut choisir le bonheur. Et sourire l'apporte, naturellement. Je choisis donc de sourire. Tout simplement.

Pendant la semaine où tout semblait dérailler, où je me sentais hors de ma vie, j'ai eu deux amis qui ont changé la donne: Sophie et PO. Je leur dois beaucoup. Les deux m'ont écrit un nombre incalculable de fois... par jour. Ils prenaient des nouvelles matin, midi et soir. Ils étaient là. Et ils souriaient. Un soir, ils sont venus manger des sushis (qu'ils ont apportés) chez moi. Et ça m'a frappée. Je pleurais. Ils souriaient. Et c'était le plus beau cadeau qu'ils pouvaient me faire. Parce que j'avais assez de peine. Je n'avais pas besoin de pitié ou de pleurs. J'avais besoin de réconfort, de câlins et de joie. Parce que sourire, c'est le premier pas vers cesser de pleurer.

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Le look:

Manteau - Luhta

Bottes - Cartel Footwear

Jeans - RVCA

Photos - Vikki Snyder

Lieu: Au Sommet Place Ville Marie

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