Ce billet est la première partie d’une réflexion sur la perception de soi-même et son impact sur nos habitudes de vie, nos choix et où ça nous mène dans la vie. Honnêtement, ce billet devait en n’être qu’un seul. Mais comme c’était un gros sujet, on t’a préparé une deuxième partie à paraître sous peu.

Le pourquoi du comment

Ce texte, je l'ai écris en me disant que je ne devais certainement pas être la seule personne à trouver ça difficile parfois de faire face aux échecs, même de faire face à soi-même. Puis j'me suis dit qu'en parlant de ce qui m'a amené à passer au travers, ça pourrait peut-être rejoindre quelques personnes.

Avant d'aller plus loin, avec mon titre à la sauce Le secret, je vous explique.

Fin juin 2016. J'en ai marre. J'en ai marre de regarder dans le miroir pis de voir une belle femme, mais insatisfaite de sa personne. J'en ai vraiment marre de pas vouloir être sur les photos juste pour pas avoir de souvenirs de moi comme je suis réellement. J'en ai encore plus marre de prétendre être bien dans mon corps et de me construire une confiance en moi aussi solide qu'un château de cartes.

Et là j'veux rien savoir de partir un débat sur l'acceptation de soi peu importe le chiffre sur la balance ou celui sur l'étiquette de jeans. Évidemment, je suis férocement contre toute forme de body shaming et je crois sincèrement que chaque personne est magnifique et unique dans son ensemble. Mais bon, on jasera de ça autour d'un verre une autre fois.

J'y pense et en fait, ça remonte à beaucoup plus loin. Je me suis toujours perçue comme l'éléphant dans la pièce. On avait beau me couvrir de compliments, je n'avais jamais réussi à comprendre comment c'était possible que je les mérite. Même que je feignais de les recevoir, préférant toujours les retourner que de les accepter. Ça m'a pris beaucoup d'échecs, de réflexion et d'intériorisation pour comprendre que j'avais le droit aussi d'être appréciée. Pas seulement des autres mais aussi de moi-même.

Bon, l'affaire c'est que j'ai décidé d'accepter un défi santé qui correspondait à ce que j'étais capable de donner comme énergie à ce moment-là. J'avais l'opportunité de profiter d'aide, de conseils et de motivation de source externe, sans ressentir de pression de performance, sans avoir à me déplacer dans un gym et SURTOUT sans avoir à suivre un régime.

Grosso modo, ça demandait simplement... de faire de meilleurs choix pour soi, pour sa santé. T'sais genre ; boire beaucoup d'eau, manger en quantité et qualité suffisante, faire de l'exercice, dormir suffisamment, entre autres.

Ça a l'air simple, et pis ça a l'air compliqué. Autant que c'est plutôt les deux en même temps. Je savais pas trop ce que ça allait donner, mais comme je vous disais, j'en avais marre de stagner, pis j'me disais qu'au pire c'était juste un mois, qu'au pire j'aurais l'air folle pis que j'reviendrais à la case départ en un rien de temps sans que personne ne s'en rende compte.

Bon, tu vois, déjà un truc qui cloche. C'est à cause de cette attitude là que, quand j'ai commencé mon cheminement, j'ai eu le réflexe de garder ça pour moi. Oui j'ai mis quelques photos post workout sur les réseaux sociaux de moi qui sue ma vie, mais je ne faisais de promesses à personne sur les résultats que j'allais (peut-être) observer. J'avais peur. J'avais sincèrement peur de faire tout ça pour rien. De me scruter à la loupe au bout de quelques mois pour finalement voir que j'ai pas tant changé pis que j'ai encore perdu temps/énergie/espoir/etc. Donc, le moins j'en parlais, le plus safe j'étais d'éviter un public failure.

Mais j'ai vite compris que c'est pas comme ça que ça fonctionne. Du moins, pas dans mon cas. J'ai compris que j'avais besoin de soutien, pis que j'avais besoin qu'on me dise que j'suis bonne, belle, fine, pis surtout, que je suis capable de le faire. Autant par moi-même, que par un mentor, que par d'autres gens qui passent à travers les mêmes épreuves que moi. C'est là que j'me suis dit "Ok la grande, tu le fais, ou tu le fais pas". Pas de demi-mesure. Pas de "ahh ben je sais pas trop là". Pas d'excuses. Ou je m'auto-botte le derrière, ou je reste à la case départ et j'assume ma décision.

Pis l'affaire c'est que le support et la motivation, c'est pas quelque chose qui te vient en restant caché dans ta doudou en mode Netflix & chill (activité que j'adore soit dit en passant). Ce sont deux éléments hyper importants qui se méritent. Mais sors pas ton argent, non, ça coûte rien. Sors ta volonté et ta détermination par exemple. Ensuite, c'est un win-win. Les choses se mettent en place. Sache ceci par contre : rien de ce qui a de la valeur ne s’acquiert avec facilité.

motivation, bonheur, facilité

And I did it…

Dans la deuxième partie, je te parlerai des conséquences (positives) de faire des choix pour soi-même, comment je l’expérimente. Surveillez la suite dès demain.

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