Au moment d’écrire ces lignes, je serais supposée être entrain de faire mes valises (et me casser la tête!) en vue d’un petit périple aux États-Unis avec des amis. Et oui, même si je suis une amoureuse du «sweater weather», je fuis le froid de l’automne le temps de quelques jours. Soyez sans crainte, même si je ne peux pas ramener la chaleur, je vous réchaufferai avec cet article digne des histoires réconfortantes de nos grand-mères (et Dieu sait comme on les aime, ces histoires!). Alors c’est gagnant-gagnant, ne soyez pas jaloux. Je ne sais pas si vous avez entendu parler des «cafés en attente», un concept qui vient de faire son apparition à Montréal. Si vous êtes au courant, j’espère que vous avez participé. Sinon, je suis bien heureuse de vous annoncer la bonne nouvelle. Honnêtement, je suis tellement fière de ce concept que je commence à me demander si je n’étais pas Mère Teresa dans une autre vie. Les «cafés en attente» sont de véritables occasions de donner au suivant. Vous savez, le genre d’initiatives qui reçoivent l’approbation de Chantal Lacroix.
En effet, le concept des «cafés en attente» incite les clients à prépayer un café, une soupe ou un sandwich en vue de permettre au restaurant de pouvoir l’offrir à toute personne dans le besoin. Ainsi, si un itinérant entre dans le restaurant et qu’un café a été prépayé, il lui sera offert gratuitement. Cette tradition napolitaine de pure solidarité apporte, selon moi, un vent de fraîcheur à notre grande ville. Un vent de fraîcheur qui fait du bien, qui brise, le temps d’un café, l’individualisme qui marque notre société.
Cette idée a été accueillie à bras ouverts par la gentille propriétaire du restaurant Ô deux soeurs, Mme Gilbert, situé dans le quartier Rosemont-La-Petite-Patrie, à Montréal. Celle qui a toujours aimé aider les autres répand la bonne nouvelle aux clients de son restaurant afin de donner un bon élan à son initiative, sa chaîne d’amour, mettons. Pour elle, il s’agit d’un geste de solidarité très important, surtout dans une grande ville comme Montréal.
Ce mouvement, bien implanté en Europe, fait déjà des petits dans notre belle province et c’est une très bonne nouvelle. En effet, le restaurant Ô deux soeurs est le deuxième établissement de la sorte à voir le jour au Québec. Le Tam Tam café, à Québec, a été le premier à adopter ce nouveau concept. Alors avec tout ça, on retient qu’en participant aux «cafés en attente», on aide les autres et on découvre aussi qu’on a quelque chose de moins à envier aux Européens. Alors, vous qui êtes jaloux de mon périple à la chaleur, ne pensez-vous pas que vous n’êtes pas les seuls à devoir être réchauffés lorsque l’été fait place aux froids de l’automne? (Dis-je en étant emmitouflée dans ma couverture...) Je vous encourage à faire une bonne action et à penser aux autres, ça fait du bien. Sur ce, bonne semaine!