C’est toujours difficile de parler des amours impossibles, surtout quand on refoule nos émotions depuis des mois, des années même. Quand j’étais plus jeune, j’espérais qu’un jour, moi aussi je pourrais vivre une histoire d’amour à la Beyonce et Jay-Z… sauf que la petite fille en moi a oublié que lorsque les caméras et tous les gens autour sont absents, c’est peut-être bien différent. De mon côté en tout cas, ce l’était…

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Source : Laineygossip.com

Je l’ai rencontré à la clinique médicale où je travaillais. Une amie infirmière m’avait dit qu’elle m’envoyait un de ses amis qui feelait pas… Quand je l’ai vu, je me suis étouffée tellement je le trouvais cute. Il doit avoir trouvé ça pas-pire-charmant, parce que quelques temps après, j’avais ma première date avec lui… chez lui en plus. J’ai sonné, il a ouvert et puis paf, j’ai eu comme une petite lumière qui a allumé dans ma tête : j’avais trouvé l’homme de ma vie. Pas comme quand tu vas sur tinder pis que tu penses que l’un de 836 gars que t’as swipe du bon bord va être le père de tes enfants, non, mais plus comme quand Chuck a finalement dit à Blair qu’il l’aimait. Oui oui, les feux d’artifice dans mon ventre pis toute le kit. On s’est revus le lendemain, je venais passer la nuit (je sais; ça s’est fait vite mon affaire, mais eille, au moins j’ai pas tout donné le premier soir!) et je ne suis jamais repartie. Juste comme ça, je venais de quitter le nid familial pour la vie d’adulte.

Ce qu’ils ne disent pas dans les films, c’est qu’après la phase où t’es juste trop in love et que tu fais l’amour toute la journée, les défauts se permettent finalement de sortir parce qu’on s’est vus nus assez souvent pour finalement être confortable. J’avais beau être avec le gars le plus hot au monde (la beauté c’est relatif, on s’entend, mais moi, j’avais trouvé mon frigidaire!), il me manquait quelque chose. Lui était prêt à faire 8 bébés, moi j’étais à l’uni et je visais la grosse carrière, alors les bébés pouvaient attendre encore 10 ans. Après ça, c’était le problème des réseaux sociaux. Il était contre, j’étais pour, mais je suis finalement devenue contre parce que c’était plus facile de plier sur tout puisque c’était de ma faute à moi s’il n’avait pas de bébé encore. Au fil du temps, j’étais devenue aussi flexible que Nadia Comaneci; je pliais sur TOUT. J’ai laissé tomber mes études parce que c’était plus facile pour lui, j’ai abandonné le gym parce que de voir d’autres frigidaires faire du chest-bras, c’était comme de me mettre de la viande sous le nez, ça a l’air. Next thing you know, j’étais malheureuse, vide en dedans, pis je ne rentrais plus dans mes jeans. J’ai essayé à plusieurs reprises de le quitter, mais je n’étais pas capable. Quand tu sais que la personne que tu aimes t’aime aussi, tu essaies de toutes tes forces de t’accrocher aux petites choses, spécialement quand tu sais que le sol s’écroule sous tes pieds. J’ai fini par avoir la chienne de lui. Je pense qu’à force d’essayer de le quitter, une partie de lui a essayé de m’aider en me poussant à bout. Il utilisait la rage pour me faire peur pis moi je pleurais comme une madeleine. J’ai fini par arrêter de pleurer. J’ai aussi décidé de me choisir, moi, celle qui veut la grosse carrière et les kids dans 10 ans. Je suis partie pour de bon.

C’est une chose de la choisir cette fille-là, mais c'en est une toute autre de la retrouver. J’ai eu besoin de comprendre que l’amour, ce n’est pas tout dans la vie. Que c’est correct qu’il reste dans mon cœur, mais qu’il est toxique pour mon âme. Est-ce que j’ai l’intention de l’oublier? Non. Il me rappelle que je suis forte, plus forte que ce que je pensais, que je m’aime et que je ne me laisserai plus tomber. Jamais.

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Source : Popxo.com

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