Credit photo socialtalent

Crédit photo: socialtalent.com

Un bébé qui pleure en avion!!! Mais rassurez-vous, contrairement à ce que je croyais, la plupart des bébés s’adaptent très bien à leur environnement lorsqu'ils ont quitté le plancher des vaches! Fiou. J’appréhendais avec certaines angoisses mon premier voyage outre-mer avec bébé. J’avais peur, primo, que ma petite souffre (pression dans les oreilles) et secundo, d’être cette mère qui allait devoir gérer avec malaise cette crise qui débuterait au décollage et se terminerait à l’atterrissage. Eh bien, plus de peur que de mal, ce cauchemar n’arriva d'ailleurs pas pour nous et pour aucun autre  des parents/enfants à bord de mes 6 vols!

La clé d’un tel succès : lâcher prise… et partir préparés! J’avoue qu’au niveau des préparatifs, je n’y suis pas allée avec le dos de la cuillère. Retenez quelques éléments de cette liste étoffée et ça devrait bien se passer. Quoique… on ne contrôle pas la nature. Il se peut que, malgré tout, bébé trouve le trajet éprouvant quoique vous fassiez! MAIS, rien ne vaut une mom bien outillée!

Éli en avion

Crédit photo: Maude Bujeault-Bolduc

  • Réserver une couchette pour les bébés qui ne se tiennent pas encore en position assise. Honnêtement, la couchette est tellement petite pour bébé et tellement grande pour les parents qui l’ont littéralement dans le visage pendant le vol, que ça ne vaut pas la peine de la prendre si votre enfant est rendu trop grand. Elle vous encombrera plus qu’autre chose.
  • Prendre une place en bout de section ou non? Tout dépendant des appareils, je doute que ces places soient vraiment les meilleures. Lorsque l’on fait face au mur, on n’a pas le luxe d’étendre nos jambes sous le banc qui normalement nous fait face. Se caler dans son banc peut s’avérer une bonne position pour endormir bébé étendu sur nous… Après réflexion, j’étais finalement contente de ne pas avoir eu les premiers sièges de la section économique (parce que non, je n’ai pas eu la chance de voyager en 1ère classe!).
  • Apporter une petite pharmacie avec les essentiels : Tempra/Advil, Hydrasense (petites fioles de voyage) et mouche-bébé (à faire avant le décollage si bébé semble congestionné). Certains disent de ne pas prendre de risque et de donner du Tempra avant de prendre l’avion. Je n'ai pas fait ce choix. C’est à votre discrétion.
  • Prévoir une double quantité de lait pour bébé. Je l’ai appris à mes dépens. Ma valise qui contenait mes 2 boîtes de lait en poudre s’est perdue dans le voyage. Je ne l’ai récupérée que trois jours plus tard. Même principe pour les purées, si votre bébé ne mange pas encore la même nourriture que vous. Prévoyez un supplément de purées pour le voyage, car contrairement à la maison, vous ne pourrez pas garder les restes. Il y aura malheureusement plus de perte qu’à l’habitude.
  • Amener, bien entendu, des collations pour bébé, mais pour vous également! On a toujours plus de patience le ventre bien rempli! L’eau n’est pas à négliger non plus. Qui plus est, la bouteille tordue sous la pression s’avère être un jeu un peu bruyant des plus intéressants pour les enfants.
  • Apporter une couverture chaude ou une dormeuse. Il peut faire si froid dans un avion. Ça vaut la peine de bien emmitoufler bébé pour éviter qu’un petit virus nous fasse la vie dure à destination.
  • Offrir suce ou biberon à bébé pour le décollage et l’atterrissage. Honnêtement, ça semble avoir aidé. Il parait qu’il est possible d’allaiter son enfant lors de ces deux moments cruciaux… C’est à vérifier auprès du personnel de bord.

Credit photo patheos.com

Crédit photo: patheos.com

  • Lâcher prise! Accepter que le magazine Hors taxe et la carte d’évacuation de vol seront pas mal plus fripés qu’à votre départ, lorsque vous arriverez à destination. Les interdits sont tellement attirants! Laisser bébé fouiner entre les deux bancs ou par-dessus ces derniers récolte également sa part de succès.
  • Réaliser qu’un bébé qui marche à quatre pattes dans l’allée, ce n’est pas la fin du monde. L’un de mes vols a eu deux heures de retard… que nous avons passées assises, à bord de l’appareil (sans compter les 6h15 de vol qui allaient suivre). Je n’avais plus de patience et bébé non plus : c’est tellement normal. J’ai fait quelques allers-retours avec bébé dans les bras pour changer le mal de place et à un moment, je lui ai donné carte blanche pour ses propres déplacements. Les voisins semblaient plus heureux de la voir se déplacer au gré de ses envies, que de l’entendre geindre pour descendre de mes genoux.
  • Demander de l’aide aux agents de bord. Ils se feront un plaisir de vous aider. Lors de mon vol interminable, ma mère a cédé son banc à ma fille pour qu’elle puisse dormir un peu. Avec l’aide d’un agent, on lui a assigné un siège temporaire, alors que le vol était pratiquement complet. Ils ont aussi pu réfrigérer de la nourriture pour bébé. Il suffit de demander!

Sur ce, prenez ça smooth, dites-vous que ça ne durera que quelques heures et bons vols!

AE

Crédit photo: Anne-Emmanuelle Cyrenne

Accueil