Je me surprends toujours à devenir surexcitée lorsque j’aperçois ces quatre 1. L’enthousiasme que j’ai de faire un voeu toujours un peu plus idiot et surréaliste à chaque fois est tout de même un peu ironique. Soixante secondes accordées à je-ne-sais-qui dans l’au-delà pour espérer que mon petit bonheur soit créé.

J’ai probablement déjà demandé un chien, souhaité devenir riche et j’ai trop souvent espéré que mon prince charmant arrive en bateau (version 2017 du beau cheval blanc). Plusieurs années plus tard, j’ai eu un chien (j’y était vraiment pour rien dans cette décision ah ah), je n'ai pas encore trouvé la manière d'être riche et pour le prince...

Avec ces voeux, j’ai le désir de vouloir me faire croire que même mes rêves les plus fous deviendront une réalité. Que de lancer cela dans les airs était la manière de faire pour que mes petites pensées deviennent, par magie, réelles. Toutefois, j’ai fini par me décevoir moi-même. Plus le temps passait, plus je devenais déçue que le voeu que j’avais décidé de faire ce mardi matin ne s'était toujours pas réalisé. Il y a des choses que nous espérons, qui nous tiennent à coeur(un peu trop) et bien moi j’ai souvent prier pour celles-là.

Parce qu’au fond, ce n’est pas simplement faire un souhait, c’est de tenter sa chance et de créer le changement pour que ce bonheur prenne vie. Tout est possible, avec du temps, de la confiance, des efforts et de l’ambition... Il n’y a rien de plus valorisant que de constater tout ce que nous avons été capable d’accomplir avec notre détermination. Parce qu’en réalité, le bonheur c’est de vivre pour ces moments qui sont indescriptibles. C’est ce qui te fait vibrer à l’intérieur et briller aux yeux des gens. C’est d’être capable de s’en faire moins avec des petits détails et de profiter pleinement des journées. Parce que les choses qui devront arriver, vont arriver quand le moment sera opportun et non pas parce que nous aurons tout fait pour que cela se passe comme nous le voulions, au moment que nous le voulions. Parce que le bonheur, c’est aussi d’être capable d’accepter ce que nous n’avons pas encore et d’y trouver tout de même un peu de positif.

Parce que je vais probablement continuer de crier qu’il est 11:11 et qu'on doit faire un voeu...Nos prochains devraient sans doute être de vivre ses soixante secondes comme si c’était les dernières.

temps, horloge

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